Le Fish

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Appartenant aux planches au look Oldschool et ayant vécu une véritable révolution dans les années 60, le Fish est aujourd’hui un incroyable outil de glisse reconnu de tous. Court, large et au rocker tendu le Fish garanti une maniabilité, une vivacité et une rapidité sur la vague hors du commun.

En été, il est le meilleur compagnon de glisse étant parfaitement adapté aux petites vagues estivales. Cependant, il n’est pas rare d’apercevoir certains surfeurs chevronnés utiliser le rétro Fish dans des conditions plus musclées.

La naissance du Fish

Les années 60 ont été marquées par une grande vague d’expérimentations dans différents milieux tel que l’art, la mode ou la musique. Les jeunes étaient en pleine recherche de nouveautés et évidemment le milieu du surf n’a pas dérogé à cette effervescence montante.

L’histoire commence dans une petite péninsule Californienne appelée « Point Loma » ou « Azura vista » par les locaux, située non loin de la frontière Mexicaine. À cet endroit vivait paisiblement une petite communauté de surfeurs complètement coupés du monde, hors du temps.

 Là-bas nous pouvions voir les  « Local Azure vista surfers », un petit groupe de jeunes surfeurs dans lequel il y avait Steeve LIS et Stanley PLESKUNAS.

 Un jour en 1967, les deux amis partirent surfer et trouvèrent une planche abandonnée dans une grotte. Ils décidèrent alors de la récupérer et de la briser en deux. Ils souhaitaient grâce à ces deux morceaux confectionner deux nouvelles planches. Stanley PLESKUNAS hérita du tail ( l’arrière de la planche ) alors que Steeve Lis créa le tout premier Fish ( à partir de la partie avant ).

Pour le créer, il s’inspira du Knee-board ( du surf sur les genoux ) et créa le swallow tail à partir de palmes de bodyboard afin de rajouter plus de surface et plus de volume sur la planche.

À l’origine Steeve LIS surfait le tout premier Fish comme un knee-board. Il a fallu attendre que le surfeur Jeff CHING la surf debout pour découvrir son vrai potentiel. Le jour où il se leva sur cette planche, il fit sensation auprès de tous les surfeurs présents sur la plage. Pour lui ce fut une révélation, il découvrit une toute nouvelle manière de surfer qui lui offrait plus de liberté.

Après ce première essai, Jeff CHING devint accro et Il demanda alors à  Steeve LIS de lui faire la même planche. C’est le début du Fish, tout le monde souhaitait en avoir un. Finalement cette nouvelle planche devint une part de l’identité de la communauté.

Peu de temps après, le monde extérieur adopta ce nouveau shape ( forme de planche ) qui faisait fureur, on commençait même à le voir dans certaines compétitions. Le Fish était devenu une planche incontournable que tout le monde s’arrachait !

Aujourd’hui, les planches de surf rétros ont le vent en poupe. Beaucoup reviennent à un surf plus smooth et pour ça, le Fish un outil de choix. De belles courbes, une prise de vitesse sans égale et une fluidité incroyable nous mène a cette conclusion  «  Old but Gold »

Image Source: Hydrodynamica

 LE LONGBOARD

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Westervelt, William Drake (1915) Legends of Gods and Ghosts

Son histoire commence sur un archipel situé dans le Pacifique anciennement nommé « les îles sandwich », plus connu aujourd’hui sous le nom d’Hawaï.

D’après les archives, le surf fait son apparition au 15ème siècle. À l’époque cette pratique était nommée « He’e Nalu », signifiant glisser sur les vagues  mais également dans un sens plus poétique : éloigner les maladies, vivre longtemps en étant protégé. La planche de surf quant à elle était appelée « Papa He’e Nalu ». Dans l’esprit des anciens surfeurs, cette planche était vue comme l’objet permettant de « prolonger sa vie ».

                         Source : http://blog.theperfectworldfoundation.org

Un sport de Roi 

      Dans la culture hawaïenne, le surf était considéré comme une pratique sacrée, un moyen de prouver son courage, de séduire mais aussi de montrer son statut social. Les membres de la classe supérieure : les  « Ali’i », dont faisaient partie les prêtres, les chefs de tribus ou encore la  royauté se démarquaient en surfant des Longboards. Ceux-ci étaient appelés « Olo », en rapport avec la divinité Lono, Dieu de la fertilité. Leurs planches pouvaient mesurer plus de 5m et plus de 70kg. Les autres membres de la communauté surfaient un autre type de planche « l’Alaia », beaucoup plus petite et maniable. 

Les membres de  « l'Ali’i »  ne recherchaient pas la performance. Leur but était de rester au plus près de la crête de la vague, profitant de la glisse pure. D’après leurs croyances, la crête était créée par la rencontre des deux forces des dieux Lono et Nu’Akea. Lorsque Lono, considéré comme un principe mâle, éveille Nu’akea, principe femelle, en bousculant la surface de l’océan, la déesse exploite l’énergie cinétique du dieu, le vent, pour créer la houle et les grandes vagues. 

L'évolution du Longboard

Depuis plusieurs années maintenant, le shape du Longboard a beaucoup évolué. Les Longboards se classent désormais en trois catégories : 

Le performer : Parfait pour les vagues de 80cm à 3m. Avec son shape affiné il est très réactif pour les sections de vagues compliquées. Il se ride généralement sur le rail.  

Le Polyvalent : Avec un shape généreux, le Longboard offre une glisse très fluide et une bonne stabilité. Considéré comme le 4X4 du surf, il permet de surfer tout type de vague et s'adapte à tou type de surf. 

Le Nose Rider : C'est le longboard ultime. Avec plus de volume, et un rocker plat, il permet une rame plus efficace et une meilleure stabilité. Parfait pour les petites conditions, vous n'aurez aucun mal à effectuer des manoeuvres comme le hang ten. Cependant, il faut avoir un bon niveau et une très bonne lecture des vagues pour le surfer. 

                                         Panther surfboard : Nose rider

Voilà d’où vient le longboard : c’est la glisse originelle, le vrai plaisir. On s’abandonne littéralement à elle tout en enchaînant des mouvements fluides et délicats. Le longboard vous permet de tracer des courbes amples mais aussi de profiter de la balade que vous offre la vague. Comparable à une chorégraphie que l’on répète, ce moment de grâce et d’unité avec la nature nous transporte dans une autre dimension. Glisser et dérouler une vague, en toute quiétude avec le maximum de délicatesse.